3. Dans les Éboulis

Je regarde l'état de mes camarades.

Sommes-nous en état de combattre encore une abomination? Je ne pense pas, remontons et nous pourrons redescendre avec des renforts si nécessaire....
Mais si vous décidez de rester et d'éliminer la menace, j'irai devant.
Gloire à l'Empereur.

Il est clair que nous sommes blessés. Moi j'ai récupéré la plaque d'identification du premier mutant que nous avons abattus, ainsi qu'une gourde dans laquelle j'ai mis des extraits de roche et un scolopandre que j'ai trouvé sur les murs bizarres près du rocher qu'on a fait pété.

Lorsque j'ai prêté serment j'ai accepté de mettre ma vie entre les mains de l'Empereur, alors je pense que nous devrions au moins retourner au fond et voir si le rocher est tombé, explorer les couloirs à fond et ne ressortir de là que lorsque nous serons certains que toute créature aura été éliminée, ou y rester.

En disant cela j'embrasse mon anneau porte bonheur de Sororitas., Je regarde le rat :

Si tu veux venir avec nous, je te protègerai, si tu souhaites remonter et faire un rapport alors je le comprendrai très bien, fais comme tu veux, la sortie n'est plus très loin maintenant.

Une fois cela dit, je réarme et me tourne vers Moïshé en lui tendant la main :

Mon ami, je suis avec vous, on y retourne?

Alors que vous progressiez prudemment sur le chemin du retour et que vous arriviez prêt de la porte blindée que vous n'aviez pu ouvrir, au judas marqué d'une trace de paume ensanglantée, vous décidez de faire le point...

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Donc, pour le moment, tout le monde semble prêt à retourner dans les Éboulis, à part Melvin, qui ne s'est pas encore exprimé sur la question. Vous attendez sa réponse pour revenir sur vos pas, ou non?

Avec un léger soupir je reprends le couloir vers le Nord...

Je suis Moïshé.

Je passe devant tout le monde. Aux aguets.

Tu reprends donc la tête du groupe, tandis que ton binôme, Melvin, assurera les arrières.

Les autres te suivent. Moïshé d'abord, avec un petit air fataliste genre "bon, ben, puisqu'il faut, il faut...". Ensuite Soeur Zaëlya et Yliek. Ainsi que Le Rat, tremblant et littéralement accroché à la tunique de la Sororitas.

À peine ouverte et passé une nouvelle fois l'écoutille qui sépare les Éboulis du reste de la Gorgonid que son air vicié vous saute à nouveau à la gorge et aux narines. L'air relativement frais que vous avez respiré ces dernières petites minutes n'est déjà plus qu'un souvenir.

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@ Gareth : où emmènes-tu ton petit groupe? Je ne reposte pas le dernier plan, en dehors de vos positions, il est tout à fait d'actualité.

@ tous : c'est un bon moment pour refaire le point sur votre équipement "actif". Merci de me préciser chacun quel arme il tient et dans quelle main, ainsi que les lampes-torches actuellement allumées.

Je les amène vers l'endroit où nous avions détruit la pierre (AL22, si je me trompe pas).
C'est par là que j'avais entendu le bruit

Fusil laser en mains.

J'ai mon pistolet laser en main chargé, ainsi qu'une lampe torche allumée et j'éclaire par dessus l'épaule de Gareth.

Pistolet-laser en main droite et le tarot de l'empereur (un rien défraîchi, honte sur moi!) dans la gauche, l'oeil cyber aux aguets et l'oreille tendue, la bite un peu molle et le moral dans les chaussettes...

J'entonne doucement un chant que tout le monde peut entendre :

Il n'est point d'homme capable de se sauver, seul notre foi en l'Empereur peut nous apporter la force et le courage nécessaire pour vaincre.
Donne à nos esprits la confiance et la paix. Donne à nos bras la force de frapper. Donne à nos jambes le courage d'avancer.
Accorde nous la chance d'être vainqueur des épreuves, de renverser les embûches et les pièges.
Laisse nous te voir triompher à travers nous !

Joli !

Vous cheminez donc à nouveau dans le couloir principal, sous la lumière nauséeuse des quelques lampes encore en service. Arrivés au passage étroit menant à la caverne de la pierre, la torche de Soeur Zaëlya redevient utile, tant la densité de poussière ici est encore forte.

La couche de gravâts s'est considérablement épaissie depuis votre fuite et il faudra jouer des coudes et des mains pour progresser sans risque. Au-delà, sans qu'il y ait de courant d'air à proprement parler, la température vous semble considérablement plus fraîche. Les miasmes eux sont plutôt comme renforcés.

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Vous traversez ce passage? Dans le même ordre? Avez-vous refermé l'écoutille derrière vous?

Je traverse en tête.

Couvrez-moi, j'avance

Je ne sais pas si on a fermé l'écoutille....

Rapidement, tant à cause des éboulis que du nuage de poussière, Gareth disparaît de votre vue. La lumière de la torche de Soeur Zaëlya ne semble pouvoir vaincre ces deux obstacles réunis.

Les seuls bruits perceptibles pour le moment sont la litanie de la novice... et les gémissements plaintifs et étouffés du Rat, toujours accroché à la Sororitas.

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Gareth, la suite pour toi est dans ton confessionnal (par ici )

Mimi a écrit:Matériel de comm. de merde !!!

J'y vais avec Gareth ou quoi ?

À peine as-tu fini ta question que tu entends - et tu es bien le seul - Gareth vous demander de le suivre et de l'éclairer.

Et puis, soudain... un grand fracas ! Accompagné aussi tôt d'un cri de frayeur - qui couvre presque le bruit d'avalanche - venant du Rat, qui se terre aux pieds de la Sororitas, face au sol et bras sur la tête.

Le bruit vient de l'endroit où Gareth est parti ?

Le fracas de l'effondrement - venant effectivement de la grotte dans laquelle Gareth s'était enfoncé - ne dure que peu de temps...

Peu après, très atténuée, vous entendez sa voix : "Ici en bas, j'ai chu avec le sol, faites gaffe."

J'avance hyper prudemment (pas à pas) en touchant le sol avec mon arme pour éviter de tomber