2. Dans les ténèbres de la Gorgonid

L'un de vous deux arrête le monte-charge et vous vous apprêtez à quitter votre abri de fortune pour aller voir ce qui se passe dans la galerie. Vous estimez les lumières à au moins 500m de l'ascenseur.


Sans réponse des autres, envisageriez-vous d'y aller juste à vous deux (vos compagnons resteront alors sur le monte-charge) ou voulez-vous rester à tout prix ensemble (ils vous accompagneront alors et seront gérer par moi chaque fois que nécessaire...)?

Dans tous les cas, donnez-moi le plus de précisions possibles sur votre approche des lieux et vos actions.

Je suis mes compagnons dans le tunnel, arme à la main. (A priori je clos la marche)

Je suis le groupe arme à la main

j'avance en me tenant sur la gauche du tunnel , j'ai toujours ma grenade à la mains , prêt à être dégoupiller!

Gareth avance donc en avant, au milieu du couloir. Yliek est à sa hauteur, mais à gauche. Viennent ensuite Melvin et Moïshé, aussi au milieu de la galerie avec, derrière eux, Soeur Zaëlya.

Au fur et à mesure de votre avancée, vous percevez plus clairement les sources de lumière : quelques grands feux déployant une fumée lourde et acre ondulant sous la voûte avant d'être aspirée par quelques fissures naturelles.

Ce ne serait qu'à partir d'une septentaine de mètres que vous pourrez espérer voir ce qui serait éclairé par ces feux... Pour le moment, rien de spécial pendant votre progression.

Grand Schtroumpf, c'est encore loin la fin de la progression...

Ohoh... doucement, les moteurs se remettent en marche! La machine semble bien vouloir repartir! Donc, comme indiqué dans cette autre sujet et pour ne plus prendre autant de temps sur ce passage, je me base sur votre attitude actuelle, qui me paraît clairement prudente pour avancer un peu dans la narration.

Votre approche est prudente, scrutant les moindres failles de vos illuminateurs, guettant le moindre bruit qui viendrait s'ajouter à celui, faible, de vos propres pas. La tension est palpable.

Cependant, vous arrivez près des feux sans rencontrer qui ou quoi que ce soit. Les feux en question sont formés de grosses bariques percées dans lesquelles brûle de la matière organique difficilement identifiable, noyée dans une sorte de poix visqueuse. L'air est lourd, l'odeur prenante...

Il y a trois foyers allumés et quelques autres éteints, disséminé dans cet élargissement de couloir formant comme un hall. Un groupe de caisses semble avoir été amené là très récement, vu les traces au sol.

Vous vous êtes avancés dans ce hall avec toujours autant de prudence, gardant une formation triangulaire (un combattant à chaque pointe, le civil et le psycker assermenté au centre) pouvant efficacement faire face à toute approche. Vous êtes arrivés à peu près au centre et il vous semble évident qu'il s'agit d'un campement. Des paillasses sont vaguement visibles dans le fond, des assemblages hétérocliques parsèment l'espace, comme autant de meubles de fortune.

À Melvin, le Meneur a écrit:

Spoiler:

Une voix s'élève alors dans le silence, venant de partout à la fois. Le ton semble mi-outré, mi-amusé : "Par les entrailles puantes de la Falaise, qui qu'vous êtes donc et que qu'vous v'nez faire ici? Répondez sâgement... et pas d'bêtise avec vot' arsenal, par not' Très Saint Empereur!"

Je m'immobilise, et toujours le laser en main, la carte de tarot de l'autre, je scrute les environs à la recherche de l'origine de ces mots et d'un abri si les choses devaient s'envenimer.

Je m'appelle Moishé Finkelstein. Nous sommes à la recherche d'éventuels survivants aux affrontements qui ont eu lieu dernièrement. Mais que brûlez donc vous là ... ?

"- Et qui qu'c'est donc, que Moishé Finkelstein?" La voix détache chacunes des syllabes de ton nom. "- Surtout, qui qu'c'est qui l'envoit, le Moishé Finkelstein?"

Il y a une courte pause, pleine de tension... puis la voix reprend, curieuse : "- Z'êtes sûrement pas d'l'armée d'not' bon Baron Dionyus Kaporwsky! Z'auriez pas s'm'atériel qu'vous avez là! Mais z'êtes pas assez colorés qu'pour être les beaux Fléaux d'not' grande Reine! Alors, qui donc qu'vous êtes et qui qu'vous envoit?"

Pendant que la voix parle, tes quatres compagnons, comme toi, scrutent le hall dans tous ses recoins, les faisceaux des illuminateurs balayant le mobilier de fortune, les parois toutes plissées...

À Moishé, le Meneur a écrit:

Spoiler:

Je me place à côté de Moïshé afin de mieux voir à qui nous avons à faire (Attitude prudente)
Ma main droite posée discrètement sur mon arme et prête à m'en servir au besoin.
Dans l'autre main je tiens toujours ma torche que je positionne de façon à voir le plus possible ce qui nous entoure.

Nous sommes ici de par la volonté du Grand Inquisiteur Vownus Kaede et représentant l'autorité du Très Saint Empereur. Maintenant que ceci est clair, à vous de vous présenter et de nous dire qui vous êtes et ce que vous faites ici, dans les mines de Notre Empereur Vénéré!!

Tout en tenant ce discours je tente de faire usage d'un de mes talents (suite pour le meujeu dans la section privée...).

Un instant après la fin de l'imprécation de Moishé, les boucles noires des cheveux de ce dernier semblent un bref instant animées d'une vie propre, alors qu'une légère exhalaison violacée s'échappe de son imposant appendice nasale.

Vous n'y prêtez cependant pas particulièrement attention, étant plutôt attirés par un autre événement. Un homme relativement frêle et petit s'avance, émergeant d'un des tas de caisses. Ses vêtements - des hardes, à vrai dire - sont ornés d'ossements peints et l'Aquila Impérial pend ostensiblement à son cou. Un gros ouvrage de cuir mité pend à sa ceinture, retenu par des chaînes aux maillons rouillés.

Il lève les bras vers la voûte. Il ne semble pas armé. La lueur des feux fait vibrer les profondes rides de son visage, alors qu'il se tourne vers Moishé, l'oeil pétillant.

Il parle d'une voix joyeuse, dans laquelle vous reconnaissez les intonations de votre premier interlocuteur, même si, cette fois, l'origine est clairement localisable. Cette voix est en partie amplifiée par le vox-com bas-de-gamme qui couvre la partie inférieure de son visage.

"- Albrecht van Pilssen, frère laïc. Pour servir ceux qui qu'servent not' Saint Empereur! C'est moi qu'ai en charge la sauv'garde des âmes de c'te troupeau d'p'ôvres hères qui vivent ici." Il fait alors un geste de ses mains, qu'il tient toujours en l'air, ajoutant : "- Allons, sortez donc d'là, mes pouillôts! L'alerte est passée! Et mettez z'y les g'nous au sol, devant les envoyés du Tout Puissant!"

Tous vos sens en alerte, vous êtes tous prêts à réagir au moindre risque tandis que, semblant sortir des parois même du hall, un grouillement d'hommes, de femmes et d'enfants au teint livide s'avance de quelques pas puis s'agenouillent devant vous, le visage baissé. Vous estimez qu'il doit bien y en avoir une cinquantaine.

Albrecht, après avoir baisser les bras et avoir lui-même mis un genoux en terre, se relève et reprend, toujours aussi joyeux : "- Les v'là, mes ouailles. Et qu'est-ce que c'est t'y qui font ici, dans entrailles pourrites de c'te caillou? Simple, verte-pute!!! Ils usent leurs vie à arracher les caillasses pour not' bon Baron Dionyus Kaporwsky! Ces gueux vivent et meurent dans les mines de Not' Empereur parce qu'ils travaillent à sa Gloire. Et moi, j'suis là pour les soutenir dans leur foi! Leur rappeler comme leur vie, elle est bénite d'être ainsi consacrée à Not' Seigneur!"

Il avance alors de quelques pas sautillants, s'arrêtant à au moins 6 mètres de votre groupe. "- Et qu'est-ce que de pôv' âmes comme nous peuvent faire pour d'illustres personnages que qu'vous êtes?"

Après un moment d'absence, Melvin assure sa prise sur son arme et fouille du regard la pièce à la recherche d'issues en marmonant pour lui même : "Salopards d'enculés de Xenos de merde !"

Je m'avance de quelques pas dans la direction d'Albrecht

Bien, vous semblez être de loyaux sujets de Sa Très Grâcieuse Majesté Impériale. Comme je vous le disais à l'instant nous sommes à la recherche de légionnaires Impériaux qui ont disparu dans ces mines il y a peu. Leur passage n'a pas du passer inaperçu! Que pouvez-vous nous en dire??

Tout en proférant ces paroles, je continue à scruter la salle et particulièrement en direction de l'autel de fortune.

"- Ah ça! Pour sûr qu'on qu'aurait pas pu ne pas savoir! Y en a eu, d'la merdasse, dans la mine, verte-pute! Ca a commencé avec qu'est qu'ceux qui ont pas écouté les bonnes personnes et s'sont laissés embourber l'cerveau! C'étaient surtout des gars des Communs. D'c'eux qui travaillent dans les entrailles mais dorment à la surface." Il a soudain un air désolé, comme pris d'une tristesse soudaine à l'idée de ce qu'il évoque. "-L'air glacé qui siffle tout l'temps dans les oreilles, ça rend confus! Soit, par l'Saint Empereur, j'm'égare! Donc, quand les gars d'la légion, comme qu'vous dites, y s'sont pointés, ça a pas résisté b'en longtemps, là-haut! Z'étaient qu'des pôvre salopiods d'mineurs qu'avaient tournés fous, pas d'ces foutus hérétiques comme on lit dans les tomes sacrés d'la catéchèse! Vous comprenez, Moishé Finkelstein? Et vous, ma soeur? Vous comprenez? Alors, y z'ont r'culé... et les autres, avancé!" Lui-même avance de quelques pas, alors que sa voix devient plus faible... "- Et quand y z'ont pu plus r'culer, y z'ont fait c'qui font tous les jours et toutes les nuits : sont descendu dans la matrice putride de c'te caillou! Et la légion, elle est descendue derrière... Rien résistait à leur tonnerre..."

Son regard se perd quelques instants, les flammes ne paraissant plus éclairer que des yeux blanc.

Il reprend... d'une voix si basse qu'aucun de vous ne le comprend...

Le frère laïc vous semble alors un temps absent à ce qui l'entoure... perdu de le fil de son marmonnement inaudible.

À Melvin, le Meneur a écrit:

Spoiler:

Il redresse enfin la tête après avoir pris une profonde aspiration. Il s'adresse alors à Moishé et Zaëlya: "- Y a pu grand chose de d'vivant, là-d'sous. Et pour causer de d'c'qui reste, vaut mieux être loin des d'z'oreilles chastes d'mes pouillots et plus proche d'not'e Vénéré Seigneur de Terra. Ma Soeur, Maître Filkenstein, notre sanctuaire est ben pôvre, j'sais ben," dit-il en tendant le bras vers une zone au fond de la salle, peu éclairée par les brasiers, "mais il recueille autant d'ferveur qu'les plus grands temples d'Icenholm!"

Vos torches éclairent, dans la direction indiquée, un autel de campagne, monté de façon plutôt précaire sur une saillie rocheuse, face à une icône de grossière facture de l'Empereur-Dieu, fixée à même la paroi.

Il se retourne et marche dans sa direction, tournant juste la tête pour voir si vous lui emboitez le pas.

Je lui emboîte le pas assez curieuse d'inspecter cet autel. Absorbée par ma curiosité il est tout à fait possible que mon attention soit bien moindre aux évènements qui se dérouleraient à mes côtés ou ailleurs que sur cet autel....

Une fois devant l'autel je regarde bien pour m'assurer qu'il ne s'agit pas de quelque chose d'hérétique.

Si ce n'est pas le cas je commence à discuter avec le personnage et je le teste pour savoir si il a l'air de savoir de quoi il parle, encore une fois pour m'assurer que je n'ai pas à faire à des hérétiques.

L'ensemble est assez frustre, comme le laissait sous-entendre votre interlocuteur. L'autel est fait de brics et de brocs, avec les moyens du bord et l'auteur de l'icône (parler d'artiste serait bien trop présomptueux) devait probablement être très jeune ou utiliser une prothèse bio-mécanique de très mauvaise facture, vu le piètre résultat.

Mais en dehors de cela et de quelques "ajustements locaux", tout est conforme au Dogme Officiel. Pas de trace de déviance. De la pauvreté et du rustique, mais pas de déviance.

Même chose pour ta discussion avec Albrecht : sa connaissance du Crédo Impérial atteint vite ses limites, mais à l'intérieure de celles-ci, aucune hérésie! Et au contraire, une véritable ferveur, une véritable flamme avec laquelle il semble vouloir animer la vie de la congrégation sous sa garde.

"- Mais p'te bien, sans vouloir vous brusquer, ma Soeur, qu'on qu'f'rait bien d'en v'nir tout d'suite à ce qui qu'vous amène ici..." dit-il à la suite de sa réponse à une de tes dernières questions.

Nous avons déjà répondu à cette question, nous sommes venus ici pour enquêter sur la disparition d'hommes dans cet endroit. D'ailleurs nous ferions bien d'y aller je ne compte pas passer ma vie ici.


Ce disant, je me retourne vers mes compagnons et je commence à partir. A partir de ce moment je reprends une attitude beaucoup plus observatrice et sur la défensive.

"- Yop, yop, yop! Ma soeur! Vous v'la t'y si pressée!!! J'voulais pas savoir ce que qu'vous v'niez faire ici! J'l'avions bien compris maint'nant!" dit-il avec son air pétillant. "Non, non, n'vous en allez pas comme ça : ce qu'voulais dire, c'est qu'il était temps qu'vous écoutiez ce que qu'moi, Albrecht von Pilssen, j'pouvions vous apprendre sur ce qu'pourquoi vous êtes ici!"

Et, avec son regard malicieux, il ajoute : "C'était d'ailleurs vot' question, M'sieur Finkelstein, non? Z'aviez bien dit "Nous sommes à la recherche de légionnaires Impériaux qui ont disparu dans ces mines il y a peu. Que pouvez-vous nous en dire?", non? Et c'est bien pour ça qu'j'vous ait d'mandé d'venir jusqu'ici. Pour point souiller les oreilles d'mes pouillôts avec c'que j'vais pouvoir vous raconter... Alors, z'avez toujours envie d'vous encourir, ma Soeur?"